Le terme est apparu il y a quelques années. Ni vraiment végétarien, ni omnivore, le flexitarien se pose d’abord des questions sur les relations entre ce qu’il consomme et les effets des aliments sur son corps, considérant autant sa santé que son bien-être.

Tenté par le végétarisme, il n’y a pas complètement succombé, soit parce qu’il est épicurien et aime manger de tout quand les circonstances se présentent, soit parce qu’il ne souhaite pas s’imposer des objectifs parfois difficiles à suivre dans une vie quotidienne qui n’offre pas forcément les possibilités de ne manger que végétal.

 

Car le flexitarien est avant tout flexible. Intéressé par les bénéfices nutritionnels qu’offre le monde végétal (fibres, antioxydants, minéraux, protéines végétales, acides gras essentiels….) et par l’envie de « faire du bien » à son corps, il choisit de manger végétarien la plupart du temps en choisissant  la filière bio. En revanche, il s’autorise une bonne viande de temps et ne dit pas non à une fondue si l’occasion se présente.

Le flexitarien concilie l’équilibre alimentaire avec le plaisir de la table. S’il connaît bien les équivalences nutritionnelles, son alimentation ne sera jamais carencée.

 

Les avantages :

• une source variée de protéines végétales, complétée par l’apport de quelques protéines d’origine animale. Aucun déficit en acides aminés essentiels n’est donc à craindre

• des acides gras essentiels principalement insaturés, donc bénéfiques pour la prévention cardio-vasculaire. Le flexitarien consomme en général moins d’acides gras saturés.

• Un apport suffisant en glucides ayant un faible index glycémique car légumineuses et céréales sont très présentes dans son alimentation

• Des fibres  car il privilégie fruits et légumes, mais également des vitamines et des minéraux. L’alimentation flexitarienne est à tendance anti-oxydante.